Habituellement, l’air froid est dense et resserré au-dessus du pôle. Autour de cette bulle d’air froid, tourne d’ouest en est un courant atmosphérique très rapide, appelé jet-stream, qui empêche l’air froid de s’échapper du pôle et l’air chaud d’envahir l’Arctique. On se retrouve donc chez nous avec un flux d’ouest, venant de l’océan Atlantique, avec un anticyclone des Açores bien gonflé qui repousse le flux plus humide vers le nord. En clair et en un mot : il fait plus chaud… et moins gris. Pourtant, depuis quelques semaines pourtant, personne n’échappe aux averses, à la grisaille et aux températures trop basses pour la saison.
A contrario, suite au crash de ce fameux vortex début janvier, le courant jet entourant cette bulle d’air froid au-dessus de l’Arctique s’est affaibli et a commencé à osciller en descendant à des latitudes beaucoup plus basses que d’habitude puis remontant vers les nord au-dessus du cercle polaire. (une image valant mieux, parfois, que des mots… jetez un coup d’œil ci-dessus !). L’air froid n’est donc plus maintenu par cette fameuse barrière et peut alors descendre jusqu’à nos latitudes.